Élevage Secret Haven

Un peu d'info au sujet de la race....

Histoire

Les origines du barzoï sont lointaines et controversées.

Il serait issu de croisements entre différents lévriers asiatiques (à l'origine sloughi/tazi) et le Laïka, chien de type spitz, à poils longs, originaire de Russie septentrionale, utilisé notamment pour la chasse et le trait. D'autres croisements sont sans doute intervenus par la suite.

L'abondante iconographie picturale disponible dès le XIXe siècle atteste que la race est désormais à son point culminant, même dans la diversité de ses types. Mais l'abolition du servage en 1861, lui porte un premier coup presque fatal. Les propriétaires terriens perdent une importante main-d'œuvre gratuite. « Les neuf-dixièmes des équipages de chasse sont liquidés », écrit Artem Boldarev. Pourtant, il en reste encore un grand nombre.

À partir des années 1870, le barzoï se dissémine peu à peu dans le monde entier. On commence à le connaître en Angleterre, en France, en Amérique et ailleurs. Toutefois, la morphologie de certains individus donne matière à discussion. Les types sont très variables, souvent abâtardis. En Russie, quelques éleveurs se mobilisent pour tenter de sauver la race, à l'aide des dernières meutes disparates qui existent encore. En 1873, et à l'initiative du comte V.A. Cheremetiev, ils fondent l'Association impériale pour la propagation des chiens de chasse et la réglementation de la chasse. Celle-ci organise des expositions et des épreuves de courre en champ clos.

En 1887, le grand-duc Nicolaï Nicolaïevitch Romanov (1856-1929) crée sa propre chasse, sur le domaine de Perchino (province de Toula). Sa meute restera la plus célèbre et sans doute la plus belle parmi toutes les autres dont l'histoire a retenu le nom. Nicolaï Nicolaïevitch était non seulement un grand militaire de carrière mais aussi un chasseur passionné et un éleveur avisé. On peut par ailleurs admettre que, s'agissant de ses équipages de chasse, il prenait volontiers conseil auprès de son intendant, Dmitri Valtsov, auteur d'un ouvrage de référence, consacré à Perchino (La Chasse de Perchino), publié en Russie, en 1913[4].

Malheureusement, la Révolution russe de 1917 va quasiment anéantir le barzoï dans son pays d'origine. Par chance, les nombreux individus exportés précédemment - en particulier de Perchino - dans plusieurs pays d’Europe et même aux États-Unis permettront de sauver la race.

Le barzoï a été très à la mode dans la société de l’entre-deux-guerres.

Son iconographie est extrêmement riche (tableaux, bronzes, faïences, porcelaines, illustrations, cartes postales, affiches, photos). Puis il est retombé dans un semi-oubli, après la Seconde Guerre mondiale.

Hormis les pays où l'on peut encore chasser avec des lévriers (Fédération russe, pays de l'Est et États-Unis, entre autres), le barzoï est surtout devenu un chien de compagnie, qui fréquente aussi souvent les cynodromes et les terrains aménagés pour la poursuite à vue sur leurre. La poursuite à vue sur leurre (faux gibier en peau ou en plastique) - ou PVL - convient très bien au barzoï car elle lui permet de satisfaire à ses instincts de chasseur tout en montrant son intelligence au courre.

Caractère

Le barzoï est un animal doux, calme, réservé - notamment avec les gens qu'il ne connaît pas. Mais cette « eau dormante » peut aussi cacher un tempérament fougueux. Certains sujets bien nés, encore très proches de leurs ancêtres chasseurs, possèdent plus que d'autres un feu intérieur qui ne demande qu'à fuser, toute leur vie durant. Vivre avec un barzoï n'est pas toujours de tout repos !

Le barzoï s'attache très fort et même exclusivement à la personne qui l'élève et qui s'en occupe le plus. Mais il n'est jamais servile. Il peut être un excellent gardien. Il se montre parfois impatient avec les enfants dont l'agitation le poussera à fuir ou - on ne peut l'exclure - à réagir de manière agressive, s'il est vraiment « poussé à bout ». Très intelligent, parfois aussi têtu qu'une mule, il requiert une éducation tout en finesse mais une main de fer dans un gant de velours. Car il est très sensible et ne supporte pas la brutalité.

Pour être équilibré, le barzoï adulte a besoin de se dépenser, de jouer et de courir tous les jours (attention : l'exercice du jeune barzoï en croissance doit être soigneusement modulé, jusqu'à l'âge d'environ 12 mois). À la maison, il aime le confort et la tranquillité.

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